On savait déjà que l’Allemagne constituait une cible de choix pour l’espionnage électronique orchestré par l’Agence de sécurité nationale américaine (NSA) et son équivalent britannique, le gouvernment communications headquarters (GCHQ). 500 millions de communication (téléphone, mails, SMS) interceptées chaque mois, nous révélait à l’été 2013 le Spiegel sur la base de documents fournis par le lanceur d’alerte Edward Snowden. […]
Selon le Spiegel, la NSA et le GCHQ parviennent non seulement à cartographier les grands nœuds du réseau, mais aussi une grande partie des appareils qui s’y connectent (ordinateurs, téléphones, tablettes). Ce « Google Earth de l’Internet » permettrait de localiser « n’importe quel appareil, à n’importe quel endroit et à n’importe quel moment ». Pas pour exercer directement de la surveillance, mais pour « mieux comprendre le réseau », dans le but de planifier des attaques informatiques et d’améliorer l’efficacité de l’espionnage mis en place par les agences. […]
http://www.lemonde.fr/pixels/article/2014/09/13/la-nsa-et-le-gchq-auraient-pirate-cinq-operateurs-telecom-allemands_4487181_4408996.html