Alors que l’Assemblée nationale s’apprête à examiner le projet de loi sur le terrorisme dès 17h, plusieurs députés ont déposé des examens afin de contrer une des mesures du dispositif, le blocage administratif des sites provocants ou faisant l’apologie de ces actes. […]
L’étude d’impact annexée à la loi LOPPSI de 2011, à propos du blocage des sites pédopornographiques, confirmait elle-même le risque de surblocage sur plusieurs techniques envisagées […] Ces critiques sont-elles dépassées ? Pas si sûr. La semaine dernière, Guillaume Poupard, directeur de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information a clairement exposé qu’« il y a au sein de l’ANSSI des gens qui comprennent ces techniques de blocage et les difficultés à les mettre en œuvre… et savent aussi les contourner. J’ai été amené à signaler le problème de l’efficacité de ces mesures ».
http://www.nextinpact.com/news/89896-filtrage-sites-terroristes-pourquoi-ca-bloque.htm