Le 1er juin, Jérôme Bourreau-Guggenheim, viré de TF1 en 2009, sur dénonciation du ministère de la Culture, pour avoir critiqué Hadopi, a remporté une bataille entamée il y a trois ans : le tribunal des prud’hommes de Boulogne-Billancourt a condamné son ex-employeur à lui verser 27000 euros pour « licenciement sans cause réelle et sérieuse ». Dans une tribune que publie ecrans.fr, Jérôme Bourreau-Guggenheim explique sa décision de faire appel de la condamnation. […]
En effet, cette décision souligne très justement qu’en faits, TF1 n’a pu apporter la moindre « preuve qu’elle avait fait du projet de loi HADOPI un élément central de sa stratégie (…) et en quoi [mon] opinion sur le projet de loi HADOPI était nécessairement incompatible avec la stratégie de TF1 ». En somme, que les propos privés tenus dans mon courriel du 19 février 2009, qui ne s’avèrent ni excessifs, ni diffamatoires, ne peuvent « manifester » un quelconque désaccord sur les orientations stratégiques de la société et encore moins justifier le licenciement. […]
http://www.ecrans.fr/Pour-que-le-delit-d-opinion-ne,14928.html