La Parisienne Libérée chante le domaine public, ses charmes méconnus et ses enjeux numériques. Elle observe à la loupe les pénibles homélies d’Emmanuel Macron, remixe le 20 h de Manuel Valls et part à la rencontre d’une utopie réalisée : la maison des Thermopyles. Chronique long format. […]
Avant l’accès de l’œuvre au domaine public, il aurait fallu obtenir l’accord des ayants droit et disposer du budget nécessaire pour s’acquitter des droits d’auteur, ce qui n’est pas toujours évident ; ou bien violer la loi, ce qui est répréhensible. La notion même de propriété intellectuelle est tout à fait discutable d’un point de vue théorique, mais il se trouve que c’est celle qui a été retenue sur le plan juridique pour organiser la diffusion des œuvres de l’esprit. Félicitons-nous donc : sans même avoir besoin d’opérer la révolution qui nous permettrait de sortir de ce paradigme douteux, sans avoir à risquer notre liberté ou notre vie, au fond presque sans rien faire, dans quelques jours l’ensemble des œuvres de Kandinsky, Mondrian ou Munch sera à nous. […]
http://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/251214/rythm-news-n-3-macronscope-et-domaine-public