L’Australian Securities & Investments Commission (ASIC) vient de décrocher la médaille d’argent du surblocage. Lors d’une audition devant le Sénat australien, le régulateur financier a admis avoir surbloqué accidentellement 250 000 sites alors qu’elle n’en ciblait qu’un. Un nouvel exemple des dangers de cette réponse technique aux problèmes juridiques. […]
Si l’EFF salue la volonté de l’ASIC de rendre désormais un peu plus de comptes ou de se rapprocher avec les opérateurs pour mieux aiguiser ses demandes, l’organisation réclame l’arrêt immédiat de cette procédure « jusqu’à ce que l’ASIC apprenne comment le système d’adressage fonctionne. ». À tout le moins, elle sollicite l’intervention préalable du juge avant toute demande de blocage. […]
Ces points noirs du blocage ont été signalés de long en large par de nombreux rapports, tel celui intitulé « Filtrage d’Internet – Equilibrer les réponses à la cybercriminalité dans une société démocratique » (rapport), la note de Christophe Espern un des co-fondateurs de La Quadrature du Net, ou l’étude d’impact de la Fédération française des télécoms (FFT).
http://www.pcinpact.com/news/80342-en-australie-site-bloque-250-000-surbloques.htm