La loi sur la sécurité intérieure est définitivement adoptée. Sur le volet cyber-criminalité, les mesures raisonnables (délit d’usurpation d’identité) flirtent avec les mauvais remèdes (filtrage du Net au nom de la protection de l’enfance).
Ce texte provoque des remous au sein des organisations soucieux de la protection des libertés civiles sur le Net.
C’est le cas de la Quadrature du Net qui voit à travers l’article 4 « une censure administrative d’Internet via le cheval de Troie de la protection de l’enfance ».
Selon son point de vue, ce dispositif de filtrage « extra-judiciaire », concrétisé au nom de la lutte contre la pédo-pornographie sur Internet, constitue une dérive aboutissant à « la censure générale des contenus sur Internet ».