Pour ambitieuses qu’elles soient, ces Assises ne réjouissent pourtant pas tout le monde. Dans l’opposition, les députés PS Christian Paul et Patrick Bloche, qui présideront pourtant tous deux des séances de travail, (dont celle qui parlera du téléchargement illégal !), ont tenu à faire part de leur « devoir d’alerte » : pour eux, l’État ne met pas un euro pour le haut débit, la loi Hadopi sur le téléchargement illégal est une impasse qui cultive les illusions, la surveillance des citoyens traçables est généralisée, et la fracture numérique s’est installée.
Les associations April (logiciel libre) et Quadrature du Net (surveillance du projet de loi Hadopi) s’indignent pour leur part que les associations de consommateurs, d’internautes ou de défense de droits civiques soient absentes des ateliers sur la culture et les loisirs numériques, faisant ainsi de « cette table ronde une opération de communication destinée à donner l’illusion d’un débat ouvert ».
http://www.svmlemag.fr/actu/02988/eric_besson_lance_les_assises_du_numerique