Mettre en place un droit de propriété sur les données produites reviendrait à établir un rapport féodal entre les utilisateurs et les plateformes. Il faut au contraire privilégier une approche collective qui puiserait dans le riche héritage des droits sociaux. […]
Proposer aux individus de négocier les conditions d’usage de leurs données directement avec les plateformes sur une base contractuelle revient à les soumettre à l’asymétrie exorbitante du rapport de force imposé par les géants du numérique. Il en résulterait un retournement de la logique du consentement, qui ferait participer les personnes à l’affaiblissement de leurs propres droits […].
http://www.liberation.fr/debats/2018/02/09/donnees-personnelles-defendons-nos-liens-plutot-que-des-biens_1628598