Que ce soit pour circuler, consommer ou accéder à des données, le visage sert de plus en plus de passeport. Or, la reconnaissance faciale ne s’arrête pas à l’authentification : elle peut aussi servir à contrôler les gens à distance et même à décrypter leur caractère ou leur orientation sexuelle. Une « inquisition » qui inquiète jusqu’aux chercheurs en I.A. […]
Mais comment faire autrement ? « La reconnaissance faciale est désormais installée comme un choix par défaut dans de nombreux services, que ce soit sur Facebook ou pour l’enregistrement de billets d’avion aux États-Unis, observe Jameson Spivack. Et, bien souvent, il n’y a pas d’autre option possible… » La stricte réglementation européenne a beau exiger le consentement de l’utilisateur, les premières digues sont en train de sauter. Un exemple : l’application Alicem du gouvernement français ne propose, pour l’heure, aucune alternative à la reconnaissance faciale pour s’authentifier en ligne – un recours a été déposé devant le Conseil d’État. « Le problème, c’est que la banalisation en cours de cette technologie risque d’être une première étape vers une surveillance de masse de la population« , évoque Martin Drago, de l’association de défense des droits dans l’environnement numérique La Quadrature du Net. Une crainte largement partagée… […]
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