Des portiques dotés d’une technologie de reconnaissance faciale seront déployés dès janvier 2019 dans le lycée des Eucalyptus, à Nice, et dans le lycée Ampère, à Marseille, pour contrôler l’entrée des élèves. […]
« L’un des problèmes majeurs de ce projet a trait au régime commercial qui sera appliqué à ces données », complète Antonio Casilli, professeur de sociologie à Télécom ParisTech et à l’EHESS. « Leur circulation dans les infrastructures d’une entreprise américaine constitue une forme de valorisation abusive. Par ailleurs, la reconnaissance faciale est en soi répressive, invasive et discriminante et a tendance à comprendre des biais et à surcibler des minorités. En l’occurrence, elle habituera les lycéens au fait d’être constamment enregistrés, comparés et jugés. » […]
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