Depuis quelques jours l’entreprise britannique Cambridge Analytica, accusée d’avoir réutilisé les données Facebook de 50 millions d’Américains à des fins de ciblage publicitaire pour la campagne de Donald Trump, remet en lumière la dérive des géants d’Internet et leur emprise croissante sur nos démocraties. […]
Le danger de ces systèmes de profilage ne devrait pas disparaître avec le scandale Cambridge Analytica. » Facebook et consorts sont dans un dilemme impossible : ou bien ils se mettent à respecter des lois plus contraignantes sur les données, et ils meurent. Ou bien ils continuent et devraient, en toute logique, être condamnés à des sanctions délirantes « , analyse Benjamin Bayart. Mais ni l’un ni l’autre n’aura lieu parce qu’avec un tel business, l’affaire n’est plus juridique : elle devient politique et personne, ni aux Etats-Unis ni en Europe, n’acceptera de sanctionner Facebook « . […]
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