Des documents révèlent que ces informations ont notamment permis aux forces de l’ordre d’arrêter des participants aux manifestations du mouvement « Black Lives Matter ».
La puissante American Civil Liberties Union (ACLU), une association de défense des libertés civiques aux Etats-Unis, a publié mardi 11 octobre une série de documents prouvant que la police américaine a exploité les données de Facebook, de Twitter et d’Instagram pour surveiller des manifestations et pister leurs participants. Elle a utilisé pour cela les services de Geofeedia, une entreprise « qui permet à des centaines d’organisations partout dans le monde de prévoir, analyser et agir en s’appuyant sur les signaux des réseaux sociaux en temps réel », peut-on lire sur son site. […]
Geofeedia, dans le même document, vante aussi le fait que « les officiers de police ont même pu passer les photographies issues des réseaux sociaux dans un système de reconnaissance faciale pour découvrir qui étaient les émeutiers (…) et les arrêter directement dans la foule. » […]
http://www.lemonde.fr/pixels/article/2016/10/12/etats-unis-la-police-exploite-les-donnees-facebook-et-twitter-pour-pister-des-manifestants_5012500_4408996.html