Le député socialiste Guy Bono a été le seul mardi à ne pas voter l’allongement de la durée de protection des droits voisins (producteurs et artistes-interprètes) au sein de la Commission Culture du Parlement Européen. Le texte prévoit en substance que les disques ne tombent dans le domaine public que 95 ans après leur enregistrement, contre 50 ans actuellement. Pendant ce laps de temps, les producteurs, les chanteurs et les musiciens peuvent interdire toute exploitation de l’enregistrement, et donc les négocier contre argent sonnant et trébuchant.
« Je me suis abstenu car avant de vouloir prolonger un tel système, peut-être serait-il bon de remédier à son iniquité : en rémunérant décemment les artistes sur les modèles commerciaux actuels ! », explique Guy Bono.
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